Longtemps réservée aux bouchers spécialisés, la viande casher s’est désormais popularisée au niveau de plusieurs industriels. Ces derniers tirent profit de ce produit alimentaire pour rendre le marché plus compétitif. Beaucoup de personnes n’arrivent cependant pas à distinguer les mentions halal et cacher. La viande cacher présente pourtant de nombreuses vertus pour la santé.
La viande cacher, qu’est-ce que c’est ?
Issu de la cacherout, le terme « cacher » fait référence à un code alimentaire destiné aux Juifs. Cela revient à plusieurs reprises dans différents passages de la Torah. Les nourritures conformes à cette spécification sont nommées cachers, signifiant convenables ou aptes à la consommation. Une viande cacher doit provenir d’un animal pur, puis préparée et consommée suivant certaines règles. D’après l’ancien testament de la bible, les animaux considérés comme purs sont ceux qui à la fois, ont le sabot fendu, ruminent et se nourrissent de graines. Ce groupe inclut le bœuf, la chèvre, le mouton, la gazelle, le cerf, le bouquetin, le daim, l’antilope, la chèvre sauvage et l’oryx. Du côté des gallinacés et des oiseaux, la liste exclut les rapaces. Les animaux autorisés à être consommés ne doivent pas être malades, difformes ou blessés. Ils doivent être abattus selon le rituel prévu par la Torah. Les animaux morts de façon naturelle, accidentellement ou abolis à la chasse ne sont pas considérés comme des viandes cacher. Pour plus d’informations, n’hésitez à voir ici. Le principe de la cacherisation souligne que le sang doit être retiré de la viande.
Une habitude de vie plus saine
La consommation de viande cacher présente de nombreux avantages pour l’organisme. Elle indique un mode de vie plus saine. Consommée avec modération, ce type viande permet de réduire le taux de cholestérol et améliore le système digestif. Il participe à la diminution des allergènes issus des aliments. Meilleur allié des adeptes de tous, la viande cacher limite les frustrations liées au suivi d’un régime alimentaire. Elle provient en effet d’une règlementation juive associée à des techniques d’abattage prudentes. Pour les Juifs, le fait de consommer cacher regorge d’atouts. Le concept oblige en effet ces pratiquants à ne pas manger du laitage avec la viande cacher. Bien que prohibée par la pratique juive, la combinaison de celle-ci avec des produits laitiers ou du lait augmente le taux de cholestérol. Certaines nourritures comme les lasagnes, les pizzas et les cheeseburgers sont ainsi exclues de l’alimentation juive.
Une digestion améliorée
La viande cacher est vendue en boucherie charcuterie juive. Éviter l’association des produits laitiers avec la viande aide naturellement les consommateurs à manger plus sain. Les personnes qui mangent cacher privilégient souvent les variétés de plats végétariens, ce qui réduit la consommation de viande et améliore le fonctionnement du système gastro-intestinal. Même rares, les intolérances et allergiques relatives à la consommation de viande de porc peuvent être néfastes pour la santé. La chair de cet animal peut en effet contenir plus d’agents chimiques. Habituellement, certaines personnes sont allergiques aux crustacés. L’alimentation cacher prohibe aussi la consommation de ces derniers, ce qui met les consommateurs à l’abri des probables allergies.